Si vous gonflez un ballon de baudruche, vous stockez l’énergie de votre souffle dans le ballon. Quand vous relâchez l’ouverture, vous libérez cette énergie et le ballon s’envole de façon erratique. Le principe est ici le même sauf que la pression de stockage de l’énergie est très élevé (248 bars), le moyen de propulsion est linéaire et restitué aux roues par une motorisation ingénieuse.
C’est notre savoir-faire qui permet cette restitution de manière optimale.
L’autonomie du véhicule dépend du type de véhicule, du réservoir qu’on lui donne et de la motorisation retenue et de son utilisation. Plus le réservoir est conséquent et plus le véhicule est léger, plus il ira loin à motorisation égale.
Dans le cas du prochain AirPod, un réservoir offre environ 120 kms d’autonomie en motorisation air comprimé seule, selon la charge et le mode de conduite.
Si on utilise le système de motorisation mode 2, on adjoint un petit brûleur, consommant idéalement un bio-carburant, qui réchauffe l’air : cela permet d’étendre l’expansion de l’air, et multiplie par 3 l’autonomie, soit 360 kms.Le coût de revient se situe autour de 2 € aux 100 kms.
L’AirPod utilise des réservoirs standards, mais le logement dédié au réservoir permettra d’accroître le volume des réservoirs, donc l’autonomie de 20%.
Les réservoirs sont construits en fibre de carbone tressée, et ont une longévité théorique de 20 000 cycles de charge et décharge, soit plus de 50 ans. On pourrait presque dire que c’est inusable. Contrairement aux batteries au lithium-ion ou lithium-polymère ou d’autres encore, le carbone est plus simple à recycler. Et bien sûr, d’un tout autre prix de revient sur la durée.
C’est un atout écologique et économique majeur.
Non, un réservoir d’air ne peut pas exploser parce que l’air n’est pas un explosif.Les réservoirs sont conçus pour résister à une pression d’utilisation interne de plus de 250 bars. Si le réservoir devait libérer brutalement son air comprimé, cela ferait l’effet d’une déchirure, sans danger majeur. Les réservoirs sont testés tous les cinq ans pour vérifier leur résistance à la pression. La résistance est testée à plus de 350 bars. Si le réservoir ne résiste pas, il est changé.
Deux méthodes sont possibles pour recharger votre réservoir à air comprimé.
La plus évidente pour l’instant : vous branchez votre véhicule sur une prise électrique quelconque. Le moteur s’inverse et recharge votre réservoir en air. Cela prend plusieurs heures, selon l’énergie résiduelle encore contenue dans votre réservoir. Vous pouvez ainsi recharger votre véhicule à partir de votre garage, votre cave, une prise pour véhicule électrique dans la rue, tout réseau en 220 volts.
L’autre méthode qui viendra ultérieurement, c’est la recharge à partir d’une station d’air à très haute pression. En 2 à 3 minutes, l’affaire est faite et vous repartez avec le plein pour environ 120 kms.
